À s'asseoir sur un banc cinq minutes avec toi
Pour attendre le boson qui vient pas
Et parler avec toi de tout, n'importe quoi
En piochant dans un pot d'Nutella
Pis entendre chanter ton accent rigolo
Quand tu nous parles d'Alice et Margaux
Regarder ton sourire qui fissure nos armures
Qui sait si bien guérir nos blessures
Se rappeler surtout les soirées rien qu'à deux à parler de tes cheveux,
que c'est bon les légumes mê-me s'ils sont fluos et qu'y a pas de suc' dedans
Et rigoler tout le temps.


À s'asseoir dans le noir plus d'deux heures avec toi
À regarder des films tant qu'y'en a
Chuck, Barney, Columbo, Bill, Marla et Chandler
Tu connais toutes leurs répliques par coeur
T'as lu tout Internet ; tu l'as fini deux fois
IMDb et Wikipédia
Avec tes anecdotes sur les acteurs bordures
Tu es docteur ès salles obscures
Maintenant qu't'es dans l'armée, tu communiques en morse
C'est plus facile que l'corse
Et t'es tellement plus fort, et plus beau et plus grand qu'un héros de cinéma
On n'exagère même pas


À s'asseoir sur un banc cinq minutes avec vous
Et ensemble rigoler comme des fous
Vous entendre parler l'un d'l'autre avec tendresse
Et boire le bonheur jusqu'à l'ivresse
Car si vous êtes barges, ce n'est que de vous deux
Tous les jours encore plus un ch'tit peu
Et entendre vos rire s'envoler aussi haut
Que s'envolent les cris des oiseaux
Et vous souhaiter enfin que l'amour dure toujours
Et l'amitié aussi,
Des surprises, des defis, des rires et des envies, des bonheurs p'tits et grands
Et un mariage gagnant